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Ton corps (enfin)
03:14
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Tracer ton chemin
Avant même encore
De découvrir tes mains
Te bercer encore
Dans des bras qui cerclent
toujours dans l'amour
Ton corps
Un autre matin
Quand tu reviendras
J'aurai préparé
Le plus beau diner
Des desserts
des plats des gratins
Pour ton corps
Et j'te demanderai
de faire attention
de bien respecter
mes interdictions
regarder d'un côté et de l'autre
c'est important
C'est ton corps
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Cette fois (et donc)
02:45
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C'est pas grave de se casser la gueule. Ça, ça arrive à tout le monde. Faut, faut pas avoir peur de ça. C'est pas grave. C'est pas si grave. Au pire on en rira dans quelques jours. Semaines. Quelques ans. Vies. C'est ça ouais, c'est pas grave. Des vies après tout j'en ai 9. j'suis un chat. Ou c'est 7 ? bref. Plusieurs. Plusieurs vies à gâcher, d'autres déjà gâchées. C'est déjà commencé. Dans tous les cas faut y aller là allora
Cette fois
Les dés sont jetés
Je lance l'ellipse, je me jette dans la fosse, la fosse si vide pas de lion à moins qu'il soit déguisé c'est ça je crois que oui car
Cette fois
Tout endimanché
Il est venu par là ressortira quand il voudra comme si le temps n'avait pas d'espace et vice versa au moins pour
Cette fois
Je n'ai rien oublié
J'arriverai bien à l'heure je ne répeterai pas l'erreur je resterai bien sage dans mon coin je ne bougerai pas si ce n'est
Cette fois
La robe de mariée
Me serre moins, je crois qu'c'est la bonne on a viré l'ourlet car je suis grande comme lui, et les talons j'les oublie c'est sûr car
Cette fois
Tout doit être parfait
A part la rime en é mais qui m'écoute après tout je suis dans un univers dans lequel il n'y a que nous
Au pire je metterai un bandage. Un petit pansement. Quelque chose pour cacher. La honte. La grosse honte. Genre s'il dit non. Si je bafouille. Si je bave. Si la bague tombe si. Si mon oncle est bourré. Je. Je modifierai les photos. Les souvenirs aussi. Je peux photoshoper ma pensée. J'ai le pouvoir de tout. Au moins cette fois. Au moins cette fois.
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Les moments (ensuite)
02:30
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Il court dans tes bras c'est pas l'moment d'le lâcher tu n'auras pas l'occasion de le r'lever si souvent, tu sais qu'il est tout à toi dans les moments comme ça il n'y a pas d'autre être au monde qui t'offre çù
C'est désormais la guerre entre ton toi et ton toi tu vois t'imaginais pas qu'c'était aussi fait pour toi tu sais ce qui n'existait pas est maintenant là pour toi y a plus d'limite dans l'amour tu comprends ça ?
Tu peux créer un espace un univers une maison une galaxie pour vous trois tout ce qui t'fera perdre la raison tu sais la rime est facile tu n'iras pas dans les ronces il suffit d'ouvrir les bras, de rester là
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Incroyable (autour)
04:15
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Elle rêve à sa semaine
Son odeur sur sa peau
la chaleur dans ses veines
Oublié le bruit du jour
Les cris désoccupés
Les touristes à la pelle
Infaisable
Ineffable
Il rentre sur la scène
Le sourire sur les joues
Faisant crisper sa peine
Ses musiques ses discours
Ne font plus s'émouvoir
La foule accidentelle
Impayable
Incapables
Tu ravales encore ta haine
Celle qui campe dans ton crâne
Celle qui gueule à la chaîne
Tu relances encore un tour
Sans espoir mais cette ville
C'est elle que tu appelles
Insatiable
Ingérable
je crois encore c'est sûr
A son eau ses canaux
Ses murs qui se fissurent
Et je continue moi j'erre
Dans les rues les ruelles
Bondées jusqu'à la moelle
Incroyable
Incroyable
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6. |
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Bien commencer par la fin ça demande des compétences
Que je n'ai pas que tu n'as pas qu'elle n'aura pas ça c'est sûr
Car elle n'ira pas bien loin si elle rentre dans la danse
Moi je danse comme un tonneau toi tu danses comme un panda
Elle a de grands yeux bleus, des cheveux ou du duvet
D'une couleur indescriptible, est-ce du blond du roux du brun ?
Et je l'aime et je l'aime, et je ne jurerai que d'elle
Dans les siècles dans les ans et même les jours à venir
La la la la la lalala la la...
Un rythme sourd et sans vague, je crois bien ça qui lui plaît
Quelque chose qui te dérange ça c'est sûr que ça lui plait
Parcourons la dernière page et comme ça ça sera fait
Et on pourra enfin crier à notre vie en porcelaine
Je n'aime pas les orages et pourtant j'en ai tant fait
Lorsqu'elle baille on dit qu'elle chante, si elle pleure il tombe de l'eau
Quand la phrase enfin s'enferme et que toi tu me la ramènes
J'attends juste que ça passe et pour elle je tire un trait
Lalala la la lalala la la
On n'a plus vraiment besoin de songer à la maison
On en a construit une autre pas plus belle pas plus grande
Mais tellement mignonne, sensase, qu'on ne saurait l'arrêter
Même à coups de rayons de soleil qui ne savent jamais rentrer
Quand elle s'étire les jambes elle le fait avec ses mains
Quand elle regarde elle enchante jusqu'à séduire les objets
Si elle dort tout contre toi elle se regroupe, elle se berce
Jusqu'à devenir enfin ma petite cacahuète
Lalala la la lalala la la
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7. |
Stéréotype (parfois)
03:27
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J'ai rendez vous toute seule
ça veut dire que je vais aller là-bas je vais m'asseoir sur cette marche, je vais l'attendre et vous l'aurez compris
il ne viendra pas
alors pourquoi y aller ? Ça c'est une bonne question. Je dirais parce que j'ai du temps
à perdre probablement
et je le gâche avec mon obsession. Les gens doivent se demander ce que je fous là, chaque semaine à attendre dans le vent. Jusqu'à ce qu'il tourne. Par là. Vers moi. Vers ma faveur à moi. Finalement. Et franchement.
reviens avec moi
courir dans les champs
on ira tout droit
en riant
comme dans les chansons
toutes, depuis mille ans
les clichés c'est si bon
si vivant
Un genre de folie
qu'on a tous en nous je pense, j'espère, quand on s'imagine des choses, et qu'on finit par
voir une vérité
La nôtre en somme, alors rien de bien intéressant. Il faudrait confronter les versions, par exemple demander
pourquoi pas moi
je reste assise sur cette marche persuadée de le voir alors qu'il s'en fiche il s'en fout il s'en balance de moi mais ça je n'le comprends pas
reviens avec moi
courir dans les champs
on ira tout droit
en riant
comme dans les chansons
toutes, depuis mille ans
les clichés c'est si bon
si vivant
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8. |
Dégueulasse (aussi)
02:53
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Je reviens de la mer
Je retrace
J'te parcours de travers
Je t'efface
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Tu reviens sur la Terre
Après ma chasse
Le pantalon à l'envers
Quelques traces
En un regard...
En un clin d'oeil
Un arrière goût de fer
Rien ne passe
Et on roule par terre
Et tu me lasses
–
Ecoute le rythme cher
Qui nous enlace
Dédaigne tout repère
Oublie ta race
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9. |
Lui (d'abord)
04:00
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Il n'y a pas de ruines je les ai inventées pour toi
tu sais la pluie attire le gris et le noir parfois
serait-ce l'ennui ou l'imbécile besoin d'attirer
ton attention mais en attendant je crée
Bien avant bien avant
Déjà
Je mens quand ça m'arrange
et ça...
Rien de bien nouveau
Bien avant que tu ne t'arrêtes
J'n'avais d'yeux que pour toi
Bien avant que tu ne jettes
Ce dévolu sur moi
pour la précision
je t'aime
rien à l'horizon
pourquoi
ce rien de rien
et ça revient c'est à moi ça fait mal parfois
quand c'est mon tour de trouver des excuses pour toi
j'ai bien rangé et ma chambre et mon apparât
j'ai plein d'espoir mais l'espoir mais c'est quoi déjà
bien avant bien avant
tout ça
j'assemble et désassemble
l'histoire
que je voudrais pour nous
Bien avant que tu ne t'arrêtes
Je n'avais d'yeux pour toi
Bien avant que tu ne jettes
Ce dévolu sur moi
pour la précision
je t'aime
rien à l'horizon
pourquoi
ce rien de rien
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10. |
Vaisselle (souvent)
01:56
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Je commence où ? Je ne sais pas, je ne sais pas, je ne sais pas.
Je commence par le placard, les tiroirs, non vaut mieux pas finir par les tiroirs. Les tiroirs c'est le plus dur c'est bordélique et ça déborde, le bordel, ça déborde, c'est bordélique y en a partout. il nous faudrait des étagères un peu par ci un peu par là et là aussi peut-être pour bien ranger le tout
ça ça va où ? Ça ça va là ? Je le mets là et puis c'est tout
Les placards les tiroirs les armoires le couloir, et les boîtes à tout c'est fait et le lit le sofa le canapé le fauteuil – à changer il pue toujours – ça fait trop de draps à laver du tissu de toutes les couleurs
moi je voudrais des trucs qui se lavent – c'est ça en fait – des trucs qui se lavent tout seul c'est tout
ça ça va où ? Ça ça va là ? Ça c'est pas grave planque ça là-dessous
Je range un peu je n'm'arrête pas je ne peux pas je ne peux pas je ne peux pas
respiration respiration
Et la vaisselle ? Qui la fera ? J'ai bien compris ça se fait pas tout seul si c'est pas moi alors personne, c'est ça ? C'est ça ? Très bien je vais la faire moi et je dois nettoyer le fourneau la cuisinière le truc de graisse le gros plein de sale et le frigo faut le vider le décongeler le recongeler. Y a de l'eau partout je nettoie par terre je nettoie le sol je nettoie sous mes pieds je nettoie partout
ça ça va où ? Ça ça va là ? Moi je le jette et puis c'est tout
Je range un peu je n'm'arrête pas je ne peux pas je ne peux pas je ne peux pas
respiration respiration
la poubelle la vieille table la cour pourrie la voiture si y en avait une c'est fait c'est fait et son garage le linge aussi étendre détendre se détendre ça surtout pas j'ai pas fini je finis pas je finirai jamais je crois que c'est ça le clou du problème finir, finir j'avoue
je range un peu je n'm'arrete pas je ne peux pas je ne peux pas
respiration
je ne peux pas je ne peux pas
respiration
je ne peux pas
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Clichè Venice, Italy
When a french girl meet an italian musician and fall in love.
What a cliche ? And here we are.
We just added some chords, guitar, ukulele, lute, a concertina and a voice.
The result : two babies. And one of them actually is an album.
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